SpectaclesCréation le 07 mai 2015Au Manège Mons, Belgique

L'autre hiver

opéra fantasmagorique de Dominique Pauwels, Normand Chaurette, Denis Marleau et Stéphanie Jasmin

Deux voyageurs apparaissent sur le pont d’un navire errant à travers les glaces du nord.

AJOUT l'autre hiver
L'autre hiver
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L'autre hiver
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Test Vidéo

À Propos

Incarnent-ils réellement Verlaine et Rimbaud ? L’autre hiver nous invite à une traversée poétique et ludique évoquant les jeux de pouvoir et de désir de ces deux enfants aussi terribles que mythiques. Une relation qui s’abîmera dans le verbe obsessionnel du passager Verlaine, un souvenir d’enfance, un secret, inventé par l'auteur du livret Normand Chaurette.

L'autre hiver

Diffusions

7 au 10 mai 2015

Manège Mons (Belgique)

15 et 16 mai 2015

deSingel, Anvers (Belgique)

21 mai 2015

Opera Vlaanderen Gent, Gand (Belgique)

27 et 28 juin 2015

Printemps des Comédiens, Montpellier (France)

21 et 22 novembre 2015

Théâtre du Nord (Festival Next), Lille (France)

10 décembre 2015

Le Parvis Scène Nationale, Tarbes-Pyrénées (France)

17 décembre 2015

Théâtre des Salins, Martigues (France)

11 et 12 mars 2016

Teatro Maria Matos, Lisbonne (Portugal)

21 et 22 mars 2016

Maison de la Culture d'Amiens (France)

25, 27 et 28 mai 2016

Le Théâtre français du Centre National des Arts, Ottawa (Canada)

1er et 2 juin 2016

Festival TransAmériques, Montréal

27 octobre 2016

Grand Théâtre de Luxembourg, Luxembourg

15 et 16 mai 2015

deSingel, Anvers (Belgique)

27 et 28 juin 2015

Printemps des Comédiens, Montpellier (France)

10 décembre 2015

Le Parvis Scène Nationale, Tarbes-Pyrénées (France)

11 et 12 mars 2016

Teatro Maria Matos, Lisbonne (Portugal)

25, 27 et 28 mai 2016

Le Théâtre français du Centre National des Arts, Ottawa (Canada)

27 octobre 2016

Grand Théâtre de Luxembourg, Luxembourg

«

Je est un autre
qui me surveille sans répit
où que j'aille, quoi que je fasse
il descend sur moi
et pose sur mon front sa main de glace.
– Je, narrateur

»

Crédits

Musique et installation sonore : Dominique Pauwels
Livret : Normand Chaurette
Mise en scène, scénographie et vidéo : Denis Marleau + Stéphanie Jasmin
Chef d’orchestre : Filip Rathé
Orchestre : Musiques Nouvelles, Karel Coninx (alto) + Cédric Debruycker (clarinettes) + Berten D’Hollander (flûtes) + Laurent Houque (violon) + André Ristic (piano) + Jean-Pol Zanutel (violoncelle)
Avec : Lieselot De Wilde + Marion Tassou
Chœurs : Coro Gulbenkian (soliste: Patrycja Gabrel) + Chœurs d’enfants de La Monnaie (solistes: Boyan Delattre, Maria Portela)
Assistance à la mise en scène : Thierry Mousset
Éclairages : Éric Soyer
Diffusion vidéo et montage : Pierre Laniel
Personnages vidéos : Boyan Delattre + Marianne Pousseur + Simon Schneider + Lieselot De Wilde + Marion Tassou
Masques et effigies : Claude Rodrigue
Costumes : Greta Goiris + Judith Stokart
Maquillages et coiffures : Angelo Barsetti
Assistance au décor : Stéphane Longpré

Producteurs
LOD muziektheater + Mons 2015, Capitale européenne de la culture + Manège.Mons + UBU, compagnie de création

Revue de presse

LA LIBRE BELGIQUE

Guy Duplat

Mêler très exactement le tout – chanteurs, chanteurs filmés et projetés sur les mannequins, musiques enregistrées et musique live et vidéos – est une prouesse. […] le résultat est magique.

DE MORGEN

Stephan Moens

Le duo de metteurs en scène canadiens Denis Marleau et Stéphanie Jasmin a imaginé un second degré qui vous entraîne dans le cauchemar. […] Ce double fond est l'élément le plus puissant du spectacle, au même titre que l'excellente interprétation musicale des chanteuses Lieselot De Wilde et Marion Tassou, du Chœur Gulbenkian, du chœur d'enfants de la Monnaie et de l'ensemble Musiques Nouvelles.

LA MARSEILLAISE

JMDH

La pièce conclut le Printemps des Comédiens sur une note profondément évaporée et en même temps très puissante. [...]On touche à l’art total pour un spectacle qui campe les esprits.

INFERNO

Bruno Paternot

L’équipe très nombreuse de L’autre hiver frappe aussi très fort, mais très dur. [...] Denis Marleau et son équipe nous plongent directement dans les enfers. Sur les rives d’un hypothétique Achéron, un personnage étrange parle sans cesse d’un ami disparu. [...] Deux chanteuses d’une qualité vocale ahurissante, d’une précision impeccable et au jeu théâtral parfait, interpréteront les deux rôles principaux -l’homme qui attend et l’homme disparu- et seront accompagnées par deux chœurs : un d’adultes et un d’enfants. [...] Quand les vidéo-projecteurs s’allument, le chœur prend non-vie. L’effet, qu’on a pu déjà voir chez Marleau (que ce soit sur des masques ou sur des vrais visages) fait mouche à chaque fois.

OPERNWELT

Ingo Dorfmüller

Ce matériau qui, en apparence, semble très éloigné de la réalité est en fait d'une brûlante actualité : dans notre monde et notre société numériquement reliés, la vie des trans et méta-réalités est devenue quelque chose de quotidien pour la plupart des gens, et les paradis (et enfers) artificiels sont accessibles à tous. Ainsi donc, le compositeur Dominique Pauwels aura recours à des moyens techniques avancés : il a décidé que Verlaine et Rimbaud seraient chantés par deux sopranos (Lieselot De Wilde et Marion Tassou dont la présence sur scène et les registres sont tout simplement impressionnants). […] Le résultat final est un paysage sonore dans lequel les sonorités naturelles et artificielles s'imprègnent de multiples façons et de manière si intime que les concepts même de « Nature » et de « Culture » commencent à se dissoudre. On peut en dire de même pour ce qui est du travail scénique élaboré par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin […] On retrouve aussi ce groupe d'enfants et d'adultes sur scène […] représentés sous forme de marionnettes ahurissantes par leur réalisme naturel. […] On en ressort troublé.

Il y a quelque chose de fascinant dans cette lecture en strates proposée par L’autre hiver. On y devine Verlaine et Rimbaud comme à travers un kaléidoscope. On y reconnaît la langue si particulière de Normand Chaurette. On retrouve l’esthétique de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, prolongement des Aveugles de Maeterlinck. Dans ce que l’on pourrait qualifier d’une réflexion sur les fantômes, mais aussi sur le double, les metteurs en scène ont fait le choix intéressant de semer le doute, le décor ne prenant réelle consistance qu’après quelques minutes.